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Evaluer, réduire, compenser pour atteindre la neutralité carbone en 2050

Dans la perspective d’une réduction de 80 % des émissions industrielles à horizon 2050, ainsi que le préconise la SNBC (Stratégie nationale bas carbone), les industriels doivent adopter des stratégies bas-carbone dès aujourd’hui.  

Comme le rappelle l’ADEME (Agence de la transition écologique), certains secteurs industriels sont plus émetteurs de GES que d’autres, comme l'industrie sidérurgique ou aéronautique.

"Toutefois ne pas être neutre en soi ne signifie pas qu’on ne puisse pas agir en faveur de la neutralité carbone."

Pour être au rendez-vous d’un futur neutre en carbone, chaque entreprise doit réfléchir aux leviers dont elle dispose afin de mettre en place des solutions adaptées et contribuer de son mieux à la neutralité carbone, à la hauteur de ses moyens, de son ancrage territorial, des spécificités de son activité etc.

Une approche qui se décline selon trois étapes : évaluer, réduire, compenser.

Bien comprendre ce qu'est la neutralité carbone en entreprise

Pour bien saisir l'importance de la neutralité carbone, il est essentiel de comprendre son rôle dans la lutte contre le changement climatique. La neutralité carbone vise à équilibrer les émissions de gaz à effet de serre (GES) avec les mécanismes de retrait de ces gaz de l'atmosphère. En d'autres termes, cela signifie que pour chaque tonne de GES émise, une quantité équivalente doit être retirée de l'atmosphère, garantissant ainsi que la concentration de GES dans l'atmosphère ne continue pas d'augmenter.

Cette approche est cruciale pour stabiliser le climat de la planète, car les GES, tels que le dioxyde de carbone (CO2), contribuent au réchauffement climatique en piégeant la chaleur dans l'atmosphère. En atteignant la neutralité carbone, nous pouvons stopper la progression du réchauffement climatique et contribuer à limiter les impacts dévastateurs du changement climatique.

Pour y parvenir, les entreprises doivent non seulement réduire leurs émissions de manière drastique, mais elles doivent également investir dans des initiatives de compensation et de séquestration du carbone.

La solution Jungheinrich 

 ETAPE 1 : Evaluer ses Emissions de GES 

Comment décider des économies à réaliser sans une vision claire de ses dépenses au niveau de chacun de ses postes et de ses processus d’émission, sur l’ensemble de la chaîne de valeur d’une entreprise ? Pour parvenir à réduire ses émissions de GES, il faut au préalable évaluer ses dépenses. Une évaluation qui a un nom : le bilan carbone. 

Comment faire ? Pour en savoir plus, lire l’article : Comment réaliser son bilan carbone

ETAPE 2 : Réduire ses Emissions de GES 

Les secteurs industriels disposent de nombreuses solutions pour réduire leurs émissions de GES :

  • Le développement de sources d’énergies bas carbone :  Ce sont les énergies renouvelables, telles que l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'énergie hydraulique, l'énergie géothermique ou bien encore la biomasse exploitée de manière durable. Ces énergies ne produisent pas ou très peu de GES, à la différence des énergies fossiles, telles que le pétrole, le gaz naturel et le charbon, responsables, selon le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) de 80% des émissions mondiales de GES.

    Comment faire ?  On peut s'approvisionner en énergie renouvelable pour ses sites de production et de distribution ou bien encore investir dans des projets de parcs éoliens et /ou solaires.

  • L'efficacité énergétique : Elle consiste à réduire la consommation d'énergie sans réduire le niveau de confort ou de service.

    Comment faire ? On peut par exemple optimiser l'isolation de ses bâtiments, utiliser des systèmes d'éclairages moins énergivores, penser à la sobriété de ses usages

  • L’investissement dans des technologies de production plus propres :  On veille à la soutenabilité de ses machines-outils, de ses chaînes de montage et de ses systèmes de contrôle manuel mais aussi de ses robots…  

    Comment faire ? On opte pour des outils de production réalisés dans des matériaux recyclés ou bien encore on se dote d’équipements de manutention à faibles émissions, électriques, à hydrogène ou hybrides.

  • La protection de notre environnement :  Nos forêts, nos sols et nos océans sont des puits de carbone naturels qu’il faut préserver si l’on va assurer leur efficience.

    Comment faire ?  On transforme ses déchets en ressources, de manière à entrer dans le cercle vertueux de l’économie circulaire : réduire, réutiliser, réparer, recycler… autant de champs d’action et de solutions possibles pour supprimer les montagnes de déchets générées tous les jours par nos activités.

ETAPE 3 : Compenser ses emissions de GES

Toujours selon le GIEC, stopper net dès aujourd’hui nos émissions de GES ne suffirait pas à endiguer l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Au bout de 1 000 ans, la concentration de CO2 dans l'atmosphère serait encore supérieure de 20 % à ce qu'elle était à l'ère préindustrielle, c’est-à-dire avant 1750 en Europe.

Pourquoi ? En vertu de la stabilité et de la persistance du CO2, l’absorption du CO2 résiduel par les océans et les sols, puits de carbone naturels, est très très très lente.

Quelle leçon tirer de ce constat ?

Réduire les émissions de GES est incontournable bien sûr, mais, en parallèle, il faut aussi trouver des solutions pour neutraliser les émissions résiduelles de GES.

Deux solutions s’offrent alors à nous, saluées par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), et plébiscitée par le protocole de Kyoto dès 1997, qui en a fait une des mesures-clés pour atteindre les engagements climatiques pris par la communauté internationale :

  • Capturer et stocker le carbone (CCS) : L’opération consiste à capturer le CO2 émis par les industries ou les centrales électriques, puis à le stocker sous terre ou dans l'océan.
  • Séquestrer le carbone (SBC) : L’opération consiste à planter des arbres ou à développer des technologies de séquestration du carbone dans le sol.

Comment faire ? On peut par exemple apporter une contribution financière à la transition en soutenant des projets bas carbone en-dehors de la chaîne de valeur de l’entreprise.

EN ROUTE VERS UN CHANGEMENT DE CULTURE

Atteindre la neutralité carbone est un objectif réalisable pour une très grande majorité d’entreprises et d’industries.

Une transition qui a un coût, à la fois sur le plan financier, mais aussi sur le plan humain, et qui amène chaque organisation à repenser sa culture d’entreprise.

Une culture d’entreprise intégrant différentes initiatives RSE

Comment faire ? S’associer avec des partenaires et des fournisseurs engagés dans une démarche RSE mais aussi proposer une série de services pour aider ses clients à réduire leur impact environnemental. Des services qui comprennent des programmes de formation et de sensibilisation pour aider ses clients à réduire leur consommation d'énergie, des solutions de gestion de l'énergie ou bien encore des services de maintenance préventive.

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